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Lancé le 1er octobre 2019, dans le cadre de la loi PACTE, le PER (Plan épargne retraite) vient remplacer les anciens supports qu’étaient le PERP, le PERCO et l’article 83.
Pour ce faire, le cabinet FENNAS, cabinet de conseil en gestion de patrimoine près de Paris, vous présente les trois types de PER à savoir :
  • Le PER individuel ouvert à tous et sur lequel vous êtes libre du montant à investir ;
  • Le PER collectif : souscrit par l’entreprise et relevant de l’épargne salariale ;
  • Le PER d’Entreprise Obligatoire : même principe que le PER collectif, mais davantage réservé aux cadres de la société.

Dans les faits, tous les PER ont pour principe de proposer une sortie (au moment de la retraite) en rente ou bien alors en capital avec une déduction possible des versements, plafonnée à 10% des revenus professionnels ou à 32.909€ / an.

Côté fiscalité, la sortie en rente du PER sera imposée à l’impôt sur le revenu ainsi qu’aux prélèvements sociaux là où la sortie en capital sera imposée au barème progressif de l’impôt pour le capital constitué et par la flat tax pour les intérêts générés du capital.

Le cadre posé, allons droit au but : le PER concentre 32 milliards d‘euros là où l’assurance vie dépasse les 1800 milliards d’euros d’encours. Comment expliquer un tel écart entre le PER et l’assurance-vie ?

PER / Assurance-vie : La liquidité

La liquidité est une première explication. Même si le gouvernement Macron a élargi les cas anticipés de sorties, il n’ne reste pas moins que le PER a pour objectif d’être débloqué qu’au moment de la retraite là où l’assurance vie peut être récupérée à tout moment et ce, totalement ou partiellement.

PER / Assurance-vie : La fiscalité

La fiscalité est un second point non négligeable. En effet, déductible pendant la vie active, le PER sera entièrement imposé lors d’une sortie en capital. Un sentiment de « bombe à retardement » peut donc être ressenti par le souscripteur en ce qui concerne l’imposition. L’assurance vie, elle, bénéficie désormais du Prélèvement forfaitaire Unique (PFU) au moment de sa souscription ; les 50% de fiscalité entre 0 et 4 ans ne sont donc plus qu’un lointain et mauvais souvenir.

PER / Assurance-vie : La connaissance du support

La connaissance du support est un troisième aspect à prendre en considération. Remodelé il y a moins de 2 ans, les épargnants sont souvent assez peu informés sur toutes les options qui s’offrent à eux au travers d’un PER. A ce titre, il est tout à fait possible de loger le PER au sein d’un compte titres ou d’une assurance vie et donc d’avoir accès à un large panel de fonds. Encore faut-il que l’information soit diffusée.

PER / Assurance-vie : La concurrence d’autres produits

La concurrence d’autres produits est un quatrième axe à souligner. Aujourd’hui, il est possible, par exemple via les SCPI, de préparer sa retraite sans réel blocage pendant la durée souhaitée. Par ailleurs, le réinvestissement des dividendes est une option permettant à l’actionnaire de débloquer, au moment souhaité, son revenu complémentaire revenant donc, à terme, à un système de rente. 


Ces quatre aspects détaillés par nos conseillers en gestion de patrimoine près de Paris viennent donc expliquer, au moins en partie, la différence de collecte entre l’assurance vie et le PER.


Néanmoins, celui-ci peut apporter une diversification très intéressante dans le cadre d’une gestion de patrimoine pilotée. A ce titre, même si la déduction d’impôt est rendue, au dénouement, à l’administration fiscale, il n’empêche qu’elle permet de baisser son revenu imposable pendant sa vie active et donc, avant la retraite, de pouvoir augmenter sa capacité d’investissement sur d’autres supports. Le PER peut être un bel outil de préparation à la retraite en étant couplé avec d’autres produits étant plus liquides durant la vie active.


Si le PER présente une alternative à l’assurance vie, sa durée de blocage demeure un point contraignant et la fiscalité de sortie, en cas de rente, ne possède pas d’abattement spécifique puisqu’il rentre dans la catégorie des pensions et retraites et est, de surcroit, assujetti aux prélèvements sociaux. Dès lors, sans prendre parti, l’assurance vie garde de beaux jours devant elle grâce à sa fiscalité spécifique, le choix important de ses supports dans certains contrats et sa liquidité, presque immédiate lorsqu’elle n’est pas nantie. En parallèle, le PER reste aussi concurrencé par l’immobilier sur la perception de revenus complémentaires.


Ainsi, l’attractivité de l’assurance vie cumulée à l’appétence des Français pour l’immobilier amène donc le PER dans une position davantage de ballotage que de véritable produit phare sur le marché actuel.


 Vous souhaitez être conseillé sur le PER et l’assurance-vie ? Contactez notre cabinet de conseil en gestion de patrimoine près de Paris. Nos gestionnaires sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos investissements financiers.